Conférence de Chamonix

décembre 18th, 2019 no comment

Il y a peu, j’ai été envoyé à Chamonix pour suivre un congrès sur le thème du brand content, où certains annonceurs ont cherché à déterminer si une marque doit apparaître en pleine lumière ou furtive dans le contenu de marque. Si le slogan de la marque s’exhibe en permanence dans l’image, ce choix peut-il porter préjudice à la perception du contenu, de faire basculer ce dernier à la simple publicité ? A l’inverse, si la marque ne se met pas suffisamment, les efforts faits pour élaborer un contenu de qualité ne risquent-il pas de n’apporter aucun bénéfice à la marque ? De fait, une marque qui dépense un budget non négligeable pour collaborer avec un artiste célèbre désire le signaler à tout-va pour tenter d’en tirer les béné?ces. À cet épineux problème s’ajoute la nécessité de faire en sorte que le public d’déterminer rapidement la nature et le statut du locuteur. Les consommateurs sont mal à l’aise lorsqu’ils ignorent qui leur parle, comme le confirment toutes les études réalisées sur cette question. Si l’émetteur anonyme se révèle en définitive être une marque, le sentiment de s’être fait leurrer peut léser la réception du contenu. La réponse habituelle apportée à cette sorte de problème est en général de recommander une juste mesure : la marque soit ni trop manifeste, ni trop peu. Mais pendant ce congrès, un participants a livré une réponse qui me paraît bien plus sensée. En réalité le niveau de représentation de la marque est essentiellement lié au genre éditorial. Par exemple, dans le cadre des événements sportifs, il est désormais établi que les marques apportent de l’atmosphère de la fête, et sont ainsi libres de profiter d’une visibilité manifeste. Alors que dans les documentaires au contraire, la marque a un devoir de discrétion. Le plus important ne consiste donc pas à savoir si la marque est trop ou pas assez présente. Ce qui importe, c’est de savoir si le niveau de visibilité cadre avec au genre choisi, et s’il est au service du contenuefficacement. Cette attitude suppose toutefois de faire confiance aux producteurs, qui sont juges de la pertinence qu’il y a à citer la marque ou son logo.Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur de l’organisation de séminaire montagne.

Comments are closed.

Leave A Comment