Castaner et Nunez

janvier 3rd, 2020 no comment

« Quelle que soit sa majorité, un ministre de l’Intérieur doit avoir deux qualités : être un poids lourd et être proche du président. » Brice Hortefeux, qui nous délivre cette citation, cumulait les deux lorsqu’il occupait ce poste dans le gouvernement Fillon. Emmanuel Macron a dû se rendre à l’évidence : il n’avait pas ce profil sous la main. Il a donc pris son temps, et a fait le choix d’engager deux ministres pour le prix d’un. Un casting intelligent qui mêle opportunité politique et compétence technique : Christophe Castaner, son couteau suisse, son homme de confiance, et Laurent Nuñez, qui, faute d’être un poids lourd politique, connaît sa police sur le bout des doigts. Ils ne sont pas nombreux ces ministres qui, à l’instar de Nicolas Sarkozy, Manuel Valls ou Bernard Cazeneuve, on réussit à se faire aimer par une police et une gendarmerie qui succombent de plus en plus aux sirènes frontistes. Si Gérard Collomb a obtenu un budget à la hausse pour son ministère avant de partir, il n’a pas su trouver les mots pour plaire. Quelques jours plus tard, le Canard enchaîné met en cause François Bayrou, via son assistante personnelle, et Marielle de Sarnez. Le ministre de la Justice finit par démissionner, tout comme la ministre aux Affaires Européennes et la ministre des Armées, Sylvie Goulard. Mais personne ne relaye les accusations de Nicolas Grégoire. À aucun moment son nom n’apparaît dans les articles sur le «BayrouGate». Début mai, il publie un deuxième article et accuse les médias de censure. Le style se veut accrocheur: «Je vais découvrir les rouages d’une machine à influencer le résultat de l’élection présidentielle. Lorsque je l’appelle mi-juin pour caler un rendez-vous, il se permet une plaisanterie: «Je me suis mis toutes les rédactions à dos. Donc ne vous inquiétez pas, vous aurez l’exclu! » Affable au téléphone, il finit par un «merci de couvrir». En fait, c’est seulement en février 2007 que Madame L. M soupçonnât une illicite intention de nuire de la part de son employeur. En effet, elle insistât pour que soit respectée la promesse qui lui avait été faite conjointement par Madame SOUDAN-NONAULT et Monsieur IBOVI, à savoir légaliser une société d’exploitation de l’hôtel. Devant son insistance, Monsieur IBOVI acceptât de l’envoyer auprès d’un des ses parents, notaire à BRAZZAVILLE, et remis 100.000 FCFA à Madame L. M au titre des frais « pour la création d’une société Hôtel ABO PALACE ». Ainsi, il s’avérât que Monsieur François IBOVI (qui était déjà le père d’un enfant né d’une relation avec sa maîtresse « 2ème bureau » à BRAZZAVILLE) souhaitait faire de Madame L. M son « 3ème bureau » à ABO. ], est un philosophe et essayiste français qui défend une vision du monde hédoniste, épicurienne et athée. ], il quitte sa carrière d’enseignant pour créer l’université populaire de Caen où il délivre pendant treize ans un cours intitulé « contre-histoire de la philosophie » retransmis sur France Culture. Sa portée médiatique est renforcée par des interventions régulières en TV ou radio où il s’exprime au sujet de débats politiques et sociaux. Michel Onfray est un auteur fécond avec plus de quatre-vingts ouvrages publiés. ]. En raison de ses prises de positions parfois controversées, il est régulièrement au centre de polémiques. ], il vécut à Chambois. En 1987, à vingt-huit ans, il frôle la mort lors d’un infarctus. Il obtient en 1993 le prix Médicis essai pour La Sculpture de soi. La morale esthétique. En 1991, il intègre le comité de rédaction de La Règle du jeu, la revue que vient de créer Bernard-Henri Lévy dans laquelle il publiera six articles. Lula durant l’audience qui a duré près de trois heures. L’ex-président, icône de la gauche brésilienne, a également affirmé être « fatigué des mensonges » à son encontre. Lula, 73 ans, est arrivé au Palais de justice en voiture peu avant 14 heures (16 heures GMT), heure fixée pour cet interrogatoire, dont les images vidéo ont par la suite été diffusées par la justice. Environ 200 militants de gauche étaient rassemblés à l’extérieur du bâtiment, où les mesures de sécurité ont été renforcées. Dans la matinée, une centaine de ses partisans ont guetté sa sortie du siège de la Police fédérale, à cinq kilomètres de là, où il purge une peine de 12 ans et un mois de réclusion pour corruption et blanchiment. L’ex-président de gauche (2003-2010) a été interrogé par la juge Gabriela Hardt, désormais chargée de l’enquête anticorruption « Lavage express ». Kourou est une «ville aseptisée réservée à la fine fleur de la recherche spatiale européenne» (p.18): deux faces d’une même vision de l’enfer, deux fois à côté de la plaque. Quand il parle de la forêt, Onfray s’embrouille dans les chiffres: «La communauté amazonienne est aujourd’hui forte de dix mille personnes. ] sont répartis sur les huit millions de kilomètres carrés de la forêt» (p.54). «Dix mille», c’est bien la population estimée d’Amérindiens en Guyane. «Huit millions de kilomètres carrés», c’est environ la superficie du Brésil. Celle de l’Amazonie est de 5,5 millions, celle de la Guyane, de 83.846 km2. Surtout, la notion de communauté est un non-sens: rien qu’en Guyane, on compte six ethnies amérindiennes, aux cultures très différentes, auxquelles s’ajoutent plusieurs ethnies bushiningués. ] seront ce que nous sommes» (p.16). «Aujourd’hui, plus personne n’oserait, après un jour et demi, écrire sans avoir travaillé sur le consentement des populations, sans avoir collaboré avec des penseurs de ces sociétés. Dans son livre, le philosophe évoque des tribus non-contactées et sous-entend qu’il pourrait y en avoir en Guyane: «Il y a là, dans cette jungle impénétrable, des peuples qui n’ont jamais vu rien d’autre que ceux de leur tribu» (p.19). Expliquant l’ampleur de ce phénomène de commissions, il a affirmé que «la corruption de fonctionnaires revient à une affaire de niveau de vie». «Les agents chargés de collecter les pots-de-vin vivent parfois à quatre dans 30 mètres carrés», a-t-il constaté «de ses propres yeux». Il n’y a pas de vertu dans le domaine des affaires, insiste-t-il, même si des multinationales annoncent l’embauche de dizaines, parfois de centaines d’agents chargés en interne de veiller à l’éthique dans les affaires. Eginhard Vietz estime que «tout cela n’est qu’une pure hypocrisie». Le gouvernement devrait trouver la parade à ce type de pratiques afin d’éviter le prélèvement d’un bon pactole sur le compte du citoyen et au détriment des projets. La prise en charge sociale des personnes censées veiller à la bonne gestion des budgets de l’Etat devrait être inscrite dans le cadre de la politique de lutte contre la corruption. Elle a ensuite été reprise en juin dernier, pour illustrer un portrait du Journal du Dimanche. Ce dimanche dans le JDD : « Castaner, les années kéké ». Le ministre ne s’est en réalité jamais caché de ses erreurs de jeunesse, et cette information a été largement reprise au moment de sa nomination à Beauveau. Au JDD, il évoquait ainsi avoir «été sur le fil du rasoir». Un an plus tôt, c’est Libération qui évoquait ce passé «interlope» dans un portrait. «Après avoir claqué la porte du domicile familial à 17 ans – il arrive toujours un moment où l’enfant devient plus fort que le père et le laisse «sec sur le carreau» -, il se met à vivre la nuit. Entre sorties en boîte et parties de poker, où il croise quelques figures du milieu marseillais. «Manosque était leur base arrière.

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